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Bel automne 2021 pour mes livres

En ce beau mois d’octobre 2021, je me déplacerai vers les lecteurs de 3 départements : le Gard, l’Aude, l’Hérault.

Dans le Gard, c’est, comme toujours, l’arrière pays qui me reçoit- disons plus modestement , qui m’accepte. Mes romans sont hélas peu distribués à Nimes et vers Remoulins et Bagnols; mes tentatives se sont, à ce jour, révélées infructueuses mais je n’ai pas dit mon dernier mot! Ils sont présents à Nîmes, certes, à grand peine je dois l’avouer : plusieurs libraires m’ont reçu fraîchement, « pas d’ici, pas d’amis qui viendraient acheter ses romans pour lui faire plaisir, aucun relais média », c’est ce qu’ils pensaient si forts que je les ai entendus.Une « grande  » librairie nîmoise a toutefois plusieurs de mes titres en rayons, la médiathèque nîmoise aussi. À Alès oui, l’ancienne directrice de Sauramps en Cévennes m’avait même reçu, elle avait orienté mon écriture vers les Cévennes d’où sont originaires d’éloignés ancêtres que je n’ai pas connus, leurs noms figurent sur un livret de famille déchiré et la mémoire orale m’avait été transmise par mon père, cette branche de la famille serait descendue de la frontière ardoise d’avec l’Ardèche quelque part en altitude (d’où mon goût pour la montagne, inhabituel pour un méridional, peut être?); cela avait donné naissance à mes « Rêveries Cévenoles », présentées au prix Cabri d’or décerné à Alés. À St Jean du Gard et au Vigan aussi. Rien d’autre. Autant dire que je ne boude pas mon plaisir de me rendre demain samedi 16 octobre à Quissac. La municipalité y organise un salon du livre. J’avais participé à la précédente édition, avant le Covid,  il y a un siècle, c’est l’impression que l’on a depuis la tornade que nous fait vivre la pendéme.

Le 22 octobre 20 heures, c’est à Narbonne que je donnerai une conférence centrée sur « Une forme de joie » et « Les étrangers du Val de Londres ». J’en lirai des extraits. Là non plus les livres ne sont plus distribués depuis le départ en retraite d’un libraire du centre de la vieille ville, un homme qui vendait des livres qu’il avait lus, chose pas si courante en librairie. Cela se passera 10 place Voltaire, qui semble s’intituler de façon plus évocatrice « la place des arts ». Ici aussi, mon précédent passage remonte à un autre temps, j’y avais lu des extraits de « Désert intérieur ».

À 17H30 ce jour là, je m’arrêterai sur ma route pour féliciter mon ami Tino Di Martino qui sera honoré chevalier des arts et lettres dans les locaux de  la Mairie de Sète. S’il y a quelqu’un qui le méritait sans le demander, c’est bien lui! Il se dévoue sans compter depuis des années pour la cause littéraire, invite des auteurs, des actrices comme l’on dit maintenant, les interviewe avec brio et humour, chapeau bas, Tino.

J’empiète sur le début du mois de novembre : le 7 précisément, je serai extrêmement heureux de retrouver le cadre magique de la cave du château de Pignan dans l’Hérault; j’aurais raté ce salon à cause de mon déménagement  si l’élue souriante et dynamique qui gère ce salon ne m’avait contactée, grand merci à Véronique Gimenez! C’est tellement agréable d’être reçu de cette façon par une municipalité, mille mercis.

Finalement, contrairement à ce que je craignais, je ne ferai pas que bouffer du carton ce mois ci. J’en trimbalerai des dizaines oui, et déplacerai des meubles, et dirigerai des artisans et commencerai à travailler mon jardin…mais j’aurai ces 4 déplacements à la rencontre d’organisateurs de manifestations littéraires, d’auteurs, de lectrices et de lecteurs putatifs. Et ça, c’est tout simplement merveilleux.

Signet: Narbonne, Pignan, Quissac,